Le baromètre "famille"

Je viens d'accueillir mes grands-parents pendant près d'une semaine et cela faisait fort longtemps que les journées n'avaient pas été aussi douces. Et si le temps passé en famille constituait le meilleur des baromètres émotionnels ?

Ma grand-mère et ses pâquerettes

Hello !

Je vous écris du fond de mon lit - encore ! Le ventre gargouillant sévère. La gastro s’est installée à la maison depuis le début de la semaine, elle a commencé au rez-de-chaussée pour toucher l’aïeule venue nous visiter, elle est ensuite montée au deuxième étage avant de plonger le premier dans un cataclysme de miasmes en tous genres. Je résiste péniblement. Je nettoie et je désinfecte et je confirme que l’huile essentielle de lavande embaume avec une certaine délicatesse les pièces nauséeuses.

Cette fin de semaine endosse un climat un peu curieux, mais malgré tout relativement paisible. Pourtant, rétrospectivement : quels petits séismes avons-nous traversés ! Mes grands-parents venus d’Alsace sont arrivés trois jours avant que nous ne les attendions et l’arrivée de personnes âgées doit normalement être un peu anticipée. Ma chienne Ginette s’est faite dévorée au petit matin par le cabot d’en bas. Résultat : trois grosses plaies, près de quinze points et des agrafes. Et maintenant, ce virus qui nous met à terre un à un.

Je vois tout cela avec un certain détachement, le sourire aux lèvres même, car tout va bien. Peut-être devrais-je dire : tout va mieux.

Enfin disponible…

Les moments passés avec mes grands-parents sont les madeleines de mon enfance. Mais depuis que je suis devenue “grande”, ils sont devenus assez décevants. Je me réjouis, je projette, j’organise pour finalement ne ressentir que frustration, incompréhension voire même une certaine tristesse lorsque vient le temps de s’enlacer pour se dire au-revoir.

C’était presque devenu une habitude, depuis plus de vingt ans. Une coutume à laquelle on ne parvient pas à se résigner, alors on recommence inlassablement. Sans rien changer, parce qu’au fond, on s’aime très fort. Sans rien changer parce que l’on ne sait pas comment faire.

Cette semaine, peut-être pour la première fois depuis mon enfance, j’ai été là, vraiment, avec eux. J’avais fortement allégé ma semaine mais petit à petit, les quelques rendez-vous qui ponctuaient mon planning “pro” se sont décommandés. Rien n’était prémédité mais les circonstances m’y ont incitée. Je ne me suis pas rendue à Toulouse donner mon cours de yoga car mon chien était en lambeaux. Je ne voulais pas leur laisser la responsabilité de s’occuper seuls de l’animal alors que mon mari était lui aussi absent Je n’ai pas honoré les cours près de chez moi de crainte de contaminer mes élèves de ce satané virus qui m’a aussi poussé à annuler le master mind avec mes amies entrepreneuses.

… signe que tout va bien ?

Rien n’était prémédité mais une chose a changé : j’ai su m’écouter, accepter et m’adapter. Sans résister. J’étais en mesure, émotionnellement, de choisir et d’établir mes priorités. Je ne me sentais pas acculée comme je pouvais l’être auparavant. J’ai la chance de vivre dans une grande maison que nous souhaitons toujours ouverte à nos proches. Alors j’en ai vécu des visites qui contentent mais auxquelles on alloue finalement peu d’espace et qui finissent par “s’ajouter” à un emploi du temps déjà trop chargé.

Là, j’ai savouré ce temps précieux avec mes grands-parents, consciente de sa rareté et de son inexorable finitude. Nous nous sommes promenés, nous avons cuisiné, nous avons regardé des films - sans que je m’astreigne à une activité en parallèle ce qui est en général ma spécialité. J’étais dans l’instant présent comme cela m’était rarement arrivé.

Je suis fière d’y être parvenue. Je n’ai pas fui, saisi quelques prétextes pour ne pas être vraiment là. Je n’avais pas prévu d’être en vacances, je l’ai finalement été contre mon gré sans que je me sente angoissée, convaincue que ces moments de relâchement augurent des temps où la concentration sera plus dense, plus longue, très efficace. Je savoure ces instants suspendus, prémices d’une créativité intense.

En vacances…

Viens maintenant le temps des congés, après une semaine à dormir et quelques jours en famille, le comble ! Je me suis promis de ne pas me plonger dans mon maigre chiffre d’affaires du mois d’avril avant de m’échapper, d’éviter la to do list interminable car je sais avoir pris du retard, notamment dans les cours que je dois enregistrer pour le studio. Mais rien d’irrémédiable, j’en suis persuadée.

J’avais d’ailleurs soigneusement anticipé ce moment d’absence. Si je ne propose pas de cours de yoga en présentiel la semaine prochaine, les abonnés du studio, profiteront d’une semaine spéciale sur le thème de l’introspection avec deux séances d’une heure et cinq mini-séances à (re)découvrir.

J’aurai le plaisir de vous donner des nouvelles dans quinze jours. En attendant, prenez soin de vous et octroyez-vous le temps dont vous avez besoin, ce n’est jamais perdu…

SAT NAM

Je vous remercie pour les messages que vous m’envoyez suite à l’envoi de ces Lettres sauvages. Continuez ! Ces échanges sont tellement plaisants, et nourrissants. Aux plus timides, n’hésitez vraiment pas à m’envoyer vos petits mots :)

LES ACTUS DU LIEU SAUVAGE

Deux ateliers au Singe à Toulouse à la rentrée !

J’ai hâte de vous retrouver au studio de yoga Le singe à Toulouse pour mes ateliers mensuels. Rendez-vous le samedi 27 avril à 17h30 pour 1h30 de yin, gong & méditation sur le thème du stress et le dimanche 28 avril pour 2h30 de yoga kundalini sur la communication. Ces deux moments sont très différents et peuvent s’appréhender de manière complémentaire. Samedi, vous pouvez venir en couple, en famille, la séance est accessible à tous les âges et à tous les corps. Dimanche, les mouvements sont plus exigeants mais restent à la portée de tous.

Atelier du samedi à partir de 20 €, du dimanche de 30 €. Répondez à ce message pour recevoir plus d’infos ou réserver.

LES ACCOMPAGNEMENT DU LIEU SAUVAGE

Je vous propose de nous retrouver en ligne les mercredi, jeudi et vendredi en ligne et à Toulouse au 92 rue Alfred-Duméril (métro Saint-Michel ou Palais de justice) le mardi.

(ré)inventer le présent - coaching professionnel. Première séance découverte offerte (1 heure), puis forfait 3 ou 5 séances (1h30). 480 € / 720 €.
amorcer le changement - coaching de vie. Séances d’une heure à l’unité : 60 €.
déverrouiller les blocages - hypnose. Première séance : 90 € (1h30), rendez-vous suivants : 75 € (1h15).

réserver une séance

LE YOGA DU LIEU SAUVAGE

pratiquer en direct _en ligne ou en présentiel

Je ne donnerai pas de cours en direct la semaine du 13 avril car je suis en congés pour une semaine. Reprise le samedi 20 avril.

Les rendez-vous en ligne, à Toulouse et dans le Comminges à Saleich. Répondez à la newsletter si vous souhaitez davantage d'infos sur les cours en présentiel.

le planning du studio sauvage _en ligne

La semaine prochaine est un peu spéciale car je suis en congés. Je vous ai concocté sept jours de pratique quotidienne !

Reprise du planning hebdo dès le samedi 20 avril avec un nouveau thème pour quatre semaines : (re)trouver sa vitalité.

vous abonner au studio

au programme, à venir…

Les chakras au Singe à Toulouse. Je propose un cycle de sept séances le dimanche matin - une par mois - pour explorer nos sept chakras principaux. Ces ateliers durent 2h30 et se tiennent de 8h30 à 11 heures.
Tarif early bird : 30 € pour les abonnés du Singe ou du Lieu sauvage / 35 €. Cinquième stop : dimanche 28 avril de 8h30 à 11 heures.

infos & réservation

Yin, gong & méditation kundalini au Singe à Toulouse. Je vous invite à un second atelier mensuel dans ce studio toulousain. Rendez-vous le samedi en fin de journée pour 1h30 de yin yoga, de méditation kundalini et de “bain de gong”. Relaxation et douceur en perspective.
Tarif : 20 € pour les abonnés du Singe ou du Lieu sauvage / 25 €. Samedi 27 avril de 17h30 à 19 heures. Thème : le stress.