La lettre sauvage explore les mouvements du quotidien. Régulièrement, le vendredi dans votre boîte mail, je vous partage mon cheminement et ce qui éveille mon regard (livres, podcasts, films, etc.)
Je suis passionnée par l'histoire de l'ours des Pyrénées qui reflète selon moi avec beaucoup de justesse le lien que nous entretenons avec la nature.
On dit que le printemps est la saison du renouveau. Il y a toutes les graines que l'on a semées depuis l'automne, et un chemin qui s'éclaircit. C'est justement ce que je vis en ce moment avec un joli symbole : l'installation, après des mois de gestion, de mon nouveau bureau.
Au coeur du gruyère du mois de mai, j'avais envie de vous partager mes découvertes artistiques de ces dernières semaines. Il y a du romantisme et un retour assez fréquent aux enjeux de la guerre de 45... c'est un hasard, mais finalement, à l'aube des élections européennes, il me semble que cela ne résonne pas si mal.
Après deux semaines un peu suspendues, j'ai repris mon rythme habituel. J'ai mis des mois à façonner mon emploi du temps, désormais assez bien réglé. Je crois que les semaines qui se ressemblent me rassurent. Elles sont comme un point de repère dans un océan d'inconnus.
Je viens d'accueillir mes grands-parents pendant près d'une semaine et cela faisait fort longtemps que les journées n'avaient pas été aussi douces. Et si le temps passé en famille constituait le meilleur des baromètres émotionnels ?
Cette semaine, je vous partage ce qui m'a inspirée - ou bousculée - ces derniers jours. Une recette, des podcasts, un livre... Il est question de valets, de réfugiées, de sarrasin fermenté et du meilleur ami de l'homme. Joli programme à la veille des vacances, non ?
Longtemps, j'ai cru que tout était possible, qu'il était juste question de volonté. En fait, non. Non. Tout simplement parce que mes ressources ne sont pas inépuisables. Je dois apprendre à les préserver. Et pour le moment, c'est pas gagné !
Je suis en retard et je vous explique pourquoi... Sans doute, le titre de cette lettre en fait grimacer certain.e.s. Depuis que j'ai lu "Humus" de Gaspard Koenig, je sais que je ne regarderai plus de la même manière ces drôles de petites bêtes.
Est-ce le fait de vivre à la campagne ? De pratiquer et de partager un yoga nous invitant à nous connecter au rythme de la nature ? Je crois que j'ai vraiment conscience du rythme des saisons depuis peu. Je trouve que regarder par la fenêtre aide à vivre mieux, à accepter les ralentissements et les accélérations. À faire des choix.
Depuis plusieurs mois, je me sens bien (youpi !). J'ai l'impression d'avoir dépassé la tempête. Mon chemin se dessine doucement, et pourtant : je gonfle. Tant, que même chez le médecin, je n'ose plus donner mon poids.
Pas de "grand" sujet cette semaine. Enfin, pas de logorrhée devrais-je écrire. Juste des partages d'écoutes et de lectures qui racontent la vie... en "grand".